Daniel FILLOD

Daniel FILLOD

Daniel FILLOD

Né en 35, je n’ai jamais eu d’autres cadeaux que des couleurs, des pinceaux, du papier pour Noël… On m’a surnommé “Pinceau”… puis, plus tard, “Picasso”. Personne ne s’est vraiment intéressé à ma passion, mais la guerre était là…
1949, Salon Regain, à Lyon. où sur 2000 enfants je trouve mon nom cité dans le journal local… Fierté de l’enfant que je n’ai jamais cessé d’être.
Ayant beaucoup voyagé sur cette planète… j’ai posé mes pinceaux en Inde, au Japon, à Hong Kong, Corée du sud, en Australie, Allemagne, Danemark, Suisse, Italie, évidemment en France… Vence, Nice, Toulon, St-Paul, Carros, La Gaude, Bordeaux… Riverie… Paris, Montjean-sur-Loire.

Quelques grandes aventures : Nombreuses années à Fribourg, Allemagne, sponsorisé par Oncotest, recherche sur le cancer… Et, surtout, mon aventure avec la peinture sur les pierres qui a changé fondamentalement ma création, m’embarquant sur les supports les plus divers, une écriture qui s’installe librement… Je laisse faire.

J’ai l’impression que j’ai tout le temps devant moi et plein de folies à vivre.

Mon chemin

La mémoire, voilà ce qui me tient en route de plus en plus… C’est une évidence que la moindre création est juste une note posée sur la symphonie écrite depuis des millénaires par des artistes… qui ne signaient pas !
Non content de peindre sur des draps de lit dont j’écoute les aventures, les rires, les pleurs, depuis plus de vingt ans, finalement, depuis mon travail sur les pierres, je suis en contact avec le support… Les pierres me parlent, je les respire longtemps avant de les toucher et d’oser poser mon pinceau sur cette surface offerte à l’homme que je suis… Il y a si longtemps. Sur elles, je ne pose que du noir, pour cerner les volumes offerts, et du blanc pour y poser la lumière.

Parti sur ce chemin, maintenant, après avoir caressé tant de volumes, j’ose m’installer sur des œuvres d’artistes célèbres, sans gène, iconoclaste s’il en fut !
Qui n’a pas eu envie un jour d’oser poser son trait, ou une pointe de couleur sur des chef-d’œuvres de ces immenses musées, non par manque de respect, mais juste pour apporter une lumière de plus, une pointe d’assaisonnement…

Dans cette série de toiles, vierges de toutes visions, étrangères, sur mes propres peaux, je trace cet éclairage blanc qui ajoute une histoire, un parfum à cette respiration mienne… que se passe-t-il ? Une force et une communion deviennent évidentes… les deux histoires se complètent, se respirent, une œuvre double… et unique… et moi, je regarde ce qui se passe.

Bon voyage.

Rappelez moi
+
Rappelez moi!