Daniel MOHEN

Daniel MOHEN

Daniel MOHEN

Né à Arras (Pas-de-Calais) en 1945, Daniel Mohen commence à peindre, très jeune, avec son grand-père… et dessine beaucoup dans le nord de la France.
Il poursuit ses études à Paris, prépare un professorat d’Arts plastiques et fréquente l’Académie d’Art populaire de la rue Mouffetard. Il rencontre les peintres Bazaine et Manessier, puis Tal‑Coat, qui l’encouragent.

Professeur d’Arts plastiques dans l’Éducation nationale (collège, lycée et IUFM), et à l’École nationale supérieure du Paysage de Versailles de 1975 à 2012, il ne cesse de peindre en même temps et expose régulièrement, surtout à Paris et dans les environs.
Puis, il quitte la région parisienne pour s’installer à Nice en 2000.

Conscient de l’héritage culturel et artistique dont nous sommes porteurs, auquel il fait référence de temps en temps par des hommages discrets : Van Eyck, Van der Weyden, Le Caravage, Cézanne, Matisse…, il est de plus en plus inspiré par le paysage au sens large, la Nature, avec laquelle il crée un dialogue permanent. C’est ainsi qu’il attache beaucoup d’importance au regard qui lui permet de déchiffrer un rythme ou un mouvement, une qualité de lumière ou la présence d’un espace.
C’est pour lui une façon de tisser un lien avec le monde dans lequel nous vivons et qui nous questionne sans cesse…

Ma démarche

Mon travail s’inspire presque toujours d’un lieu que j’occupe comme un espace de travail, comme une sorte d’atelier éphémère. C’est là, en plein air, que se multiplient les prises de notes, les dessins, empreintes, relevés divers, qui alimenteront par la suite la réalisation de peintures plus élaborées et plus abstraites. Ainsi, depuis quelques années, je me suis inspiré de paysages ou plus exactement d’éléments de paysages, libérés de la notion d’échelle et du souci de représentation.
Pour moi, s’arrêter devant un phénomène aussi simple qu’une terre labourée, un pied de vigne, une flaque d’eau sous la pluie, c’est déjà avoir un regard, c’est s’engager dans l’aventure d’une vision poétique.
Celui-ci nourrit mon langage pictural ; décalage entre le dessin lié à la notion de rythme, parfois même de mouvement, et un traitement de la surface colorée, où l’aléatoire, élément d’improvisation, devient facteur de liberté, élément de respiration de l’œuvre.

Livres d’artiste avec

Jean Demélier, Jean‑Luc Brisson, Alain Gorius, Alain Freixe, Raphaël Monticelli, Jean Poncet, Bernard Ruquet.

Quelques expositions

  • Maison de la Culture d’Amiens, 1981
  • Salon d’Automne, 1996
  • Salon de Mai, 1995-2002
  • Festival d’Arts Actuels Ré-Oléron depuis 2012
  • Paris – Galerie Muscade, Espace du Bateau-Lavoir, Galerie Teodora
  • Nice – Galerie Valperga, Arts 06, Galerie des Docks
  • La Rochelle – L’Arsenal
  • Royan – Centre d’Arts plastiques
  • Tokyo – Galerie Fine Art
  • Rio et Sao Paulo – Institut français
  • Monaco, Milan, Casablanca…
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